Le chaos
La ville de Nantes n'a pas été épargnée par les bombardements. Les 16 et 23 septembre 1943, les avions anglo-américains pilonnent la ville laissant derrière eux un champ de ruines, de mort et de désespoir. Mon père , dispensé de service militaire pour raison de santé n'était donc pas mobilisé, travaille aux transport Drouin qui assure la liaison entre Nantes et Legé. Il se met, comme tant d'autres, à la disposition des équipes de sauveteurs pour déblayer les décombres, sous les directives de la Croix-Rouge, du Secours National, de la Défense passive.Devant l'ampleur de la tâche, la municipalité fait appel aux chantiers de jeunesse se mobilisent pour prêter main-forte.
Les secours arrivent de toute part, la S.N.C.F met à la disposition des secours 10 voitures contenant du matériel médical, de déblaiement, des groupes électrogène etc ...
Le centre-ville de Nantes est particulièrement touché, témoin ces quelques photos de la rue du Calvaire et de ses alentours.